Figure 1: Entraînement des pompiers (tunnel du Mont Blanc)
Dans le cas des tunnels transfrontaliers, il convient d'attirer l'attention sur la collaboration nécessaire entre les pays concernés afin d'assurer une coordination efficace entre les équipes de secours dans les situations de crise.
En ce qui concerne les équipes de secours, les aspects suivants sont soulignés dans le rapport technique 2008R03 "Gestion de l'interface exploitant – services de secours dans les tunnels routiers" :
• les enseignements les plus pertinents tirés des plus graves incendies de tunnel des dernières décennies (chapitre 1 "Enseignements tirés" du rapport 2008R03)
• des informations et des recommandations sur les meilleures pratiques. Celles-ci sont basées sur l'expérience et les enseignements tirés (chapitre 2 "Recommandations détaillées" du rapport 2008R03).
Il est conseillé aux services de secours de s'entraîner régulièrement afin de pouvoir faire face à toute situation pouvant survenir dans les tunnels routiers. Les exercices doivent toujours être conformes aux opérations planifiées à l'avance, basées sur l'analyse et l'évaluation des risques locaux. En plus de ces exercices formels, l'expérience montre qu'il est très important pour les équipes d'urgence d'organiser régulièrement des visites techniques du tunnel, de ses équipements et de ses installations de sécurité.
Le rapport technique 2007R4 "Guide pour l’organisation, le recrutement et la formation du personnel d’exploitation de tunnels routiers" , donne des informations sur les principes généraux de la formation prévue pour une équipe de première intervention. Cette formation doit comprendre les aspects suivants, en tout ou en partie :
• l'organisation et les procédures internes, y compris la connaissance des services et des professions présents dans la structure opérationnelle, les méthodes de travail, les procédures d'enregistrement, les rapports, etc.
• la connaissance du tracé du tunnel et de l'infrastructure associée
• la connaissance de tous les moyens d'accès au tunnel (y compris les moyens d'évacuation)
• la connaissance de l'emplacement de tous les locaux techniques de la structure (par exemple, les armoires de commande des systèmes de sécurité incendie ou de la ventilation).
• la connaissance de l'emplacement et de l'utilisation de toutes les installations de sécurité au sein de la structure
• les moyens disponibles et les possibilités d'intervention du centre de contrôle (moyens de communication avec l'opérateur et leur mode d'utilisation)